Crédit photo: zoosnow sur Pixabay Quand j’étais petite, avec mes parents, tous les étés on “partait en vacances”. Ça prenait des formes et des destinations différentes à chaque année, mais ça impliquait nécessairement un road trip. Je suis née sur la Côte Nord, tu prends ton char pis tu sors, c’est de même que ça marche. Et je me rappelle que chaque été j’étais fascinée par ça: (voir photo) Y’en a pas de ça par chez-nous. J’en voyais majoritairement sur le bord des autoroutes, une autre affaire qu’on a pas par chez-nous, donc dans ma tête, l’association s’est crée rapidement: c’est des fleurs de vacances. Je me rappelle aussi que j’étais (et suis toujours) fascinée par la couleur. Un genre de bleu mauve, pas foncé mais pas pastel non plus, étalé sur une tige en longueur à travers des feuilles vertes foncées. Et chaque année, je demandais “Mais c’est quoi cette fleur?”. Personne savait. Les réponses allaient de “je l’sais pas” à “c’est juste des mauvaises herbes, on s’en sacre c’est quoi”. Fait que c’était des mystérieuses fleurs d’un bleu mystérieux, qu’on trouve juste quand on part en vacances. C’est resté comme ça pendant plusieurs années. Quand je suis partie de chez mes parents, je suis venue m’installer à Québec. J’avais pas d’auto au début donc j’étais pas souvent sur les autoroutes. Et les étés, je les travaillais donc pas de road trips. Les fleurs me sont sorties de la tête. J’en revoyais à l’occasion et ça me faisait sourire à chaque fois, mais sans plus. C’est plusieurs années plus tard, quand j’ai pris mes cours d’herboristerie que je les ai recroisées officiellement. On se promenait dans un champ pour identifier des “mauvaises herbes”, pis on a fini par tomber sur elles. Enfin, j’avais quelqu’un avec moi qui allait pouvoir me répondre! “C’est quoi ÇA?” en pointant les grappes bleues. Ça, c’est de la chicorée! Les nuages se sont tassés,…

Agenda: Happy Planner, Washi et autocollants: Stickii Club et Recollections, design original Pour briser la glace avec un “vrai” premier article, après une grosse semaine de tergiversation et d’entrevues des différents sujets qui voulaient donc bien la job, j’ai tranché pour ce qui occupe le plus clair de mes temps libres actuellement: le planning. En gros, entre ma business, ma famille, mon blogue, ça arrive 4e, juste avant Netflix, avec un écrasant 7% de mon temps éveillé (fait que non, je sais pas comment ça finit Game of Thrones pis j’ai même pas commencé Lucifer, y’a déjà 5 saisons de faites, je rattraperai jamais le retard. J’attends impatiamment la 2e saison de The Witcher par contre, mais ça fera le sujet d’un autre article.) Donc, pour en revenir à nos moutons, j’ai toujours été bordélique. Dans ma tête, dans mon environnement immédiat, genre Midas qui transforme tout en or, mais version moins glamour pas mal. Pis allé jusqu’à un certain point dans ma vie, c’était pas grave. J’ai toujours eu des bonnes notes à l’école, donc pas besoin de retrouver mes notes juste avant l’examen, je m’en rappelle par coeur. J’ai plein de linge, même si je retrouve pas mon t-shirt avec un corbeau, j’ai juste à prendre celui avec des étoiles pis bingo, je suis habillée. Agenda et autocollants: Happy Planner, design original Mais vient un moment, quand tu commences à cumuler les chapeaux (pis là je parles pas de ceux sur la tablette du garde-robe d’entrée), que juste “surfer” comme ça, ça marche juste pu. J’ai lancé ma business alors que j’étais encore employée 35h/semaine dans un bureau et ma plus vieille venait d’avoir un an. Donc ça devenait subitement crucial de me rappeler quel jour on est, où sont mes clés pis surtout, surtout, où est sa suce….! En gros, j’ai comme pas eu le choix de m’organiser. La partie qu’on appellera “physique et logistique”, ça a…

Statistiquement, là tu te demandes où c’est que j’m’en vais avec mes skis. Parce que tu te demandes probablement aussi ce que tu fais ici pis dans quoi tu t’es embarquée. Pour être ben honnête avec toi, je le sais pas trop non plus. Je me suis souvent faite dire que je manquais de vision dans ma vie. Pas d’idées pis d’ambition, mais tsé le fameux “c’est là que je m’en vais avec ça”. J’ai pas ça, ou du moins ben rarement. Fait que sans grande surprise, c’est ce qui va transparaître ici. Parce que ma philosophie est que le voyage est aussi important que la destination pis partir sur un nowhere, c’est correct aussi. Où je m’en vais avec ça? On va le savoir quand je serai rendue. J’ai l’ambition d’être comme l’article du jour sur Wikipédia, mais assaisonné avec la recette de 11 épices et fines herbes du Colonel. Mais un peu comme ton daily mix sur Spotify, un coup que tes suggestions officielles sont passées, l’algorithme se met à te proposer des affaires plus ou moins reliées, pour te garder entertainée mais aussi te faire possiblement découvrir des nouvelles affaires que t’aurais peut-être pas osé essayer sinon. Si tu veux un blog ben niché qui va te parler exclusivement d’astuces sur comment utiliser ta soie dentaire efficacement, t’es pas à la bonne place, j’aime mieux te le dire tout de suite. Ça se peut aussi que t’aimes un article pis que ça prenne 3 semaines avant d’en aimer un autre. Moi je suis prête à dealer avec ça, après c’est à toi de voir. Imagine plutôt un espresso commandé à une barista dans un café sur une piaza italienne. Premièrement, tu vois arriver la tasse pis tu te dis “euh, c’est juste ça?”. Après tu te dis que tant qu’à avoir payé, aussi ben y goûter tsé pis la vue est belle, pis là BANG, ça descend…